Michel Perrin - Mes maquettes

Bonjour et bienvenue
sur ce site consacré à un de mes passe-temps favoris,
le Modélisme Naval.
Le modélisme naval m'a toujours intéressé.

Dès ma jeunesse, il y a bien longtemps, un ami, collégien comme moi, était un passionné de maquettes de bateaux.
Il construisait ses modèles dans l’atelier de son père, un peintre. On y trouvait tous les outils, de la colle, de la peinture évidemment, et tout ce dont on avait besoin. Ça sentait bon les essences, c’était notre refuge après la classe.
Il m’a appris plein de trucs et m’a communiqué sa passion.

Puis la vie professionnelle …

Puis la retraite : La famille, la vie associative, les cours d’histoire et maintenant le retour à ce loisir de ma jeunesse : le modélisme naval.

Pour moi le modélisme naval, c'est la détente, le plaisir de construire «beau et bien» si possible ; C'est la recherche d'une certaine authenticité.
C'est aussi l'évocation, telle que je me l'imagine, du contexte de la construction et du service de ces bâtiments.
C’est un hommage envers ces hommes qui les ont construits et les ont faits vivre et c’est une pensée envers ces femmes qui les ont attendus, souvent dans l'angoisse.
Ils et elles ont fait une partie de notre histoire et de ce que nous sommes.
Nos maquettes sont, me semble-t-il, un hommage et une marque du souvenir qu'on leur doit.
Elles peuvent-être l'occasion de partager des moments de lecture, de recherche, d'émotion.

Ce site présente les chantiers et mes modestes maquettes. Il les accompagne " Cahiers " (format .pdf) qui rassemblent mes notes de lecture, de visionage et de visites des musées ou de sites régionaux. Je les ai rédigés en pensant particulièrement à mes enfants, petits enfants, arrière-petits-enfants auxquels je souhaite communiquer le goût de la lecture, de la recherche et de la composition. Je leur souhaite toute la satisfaction que j'y ai trouvée.
Ces cahiers seront imprimés si besoin mais dans ce cas les liens qu'ils contiennent vers l'Internet seront évidemment inactifs.

J’ai peu de maquettes à mon actif en comparaison de ce que l’on voit dans les forums, mais je suis heureux de vous les présenter après avoir remercié :
- Y.D., Professeur d'Histoire de la marine à l'université du temps libre d'Orléans : L'art de la construction, la vie à bord, les grandes époques de la navigation à voile ...

- L'A.A.M.M., Association des Amis du Musée de la Marine, pour ses conférences, ses visites organisées, ses plans et monographies, son "Neptunia",
- Le forum "La Royale", ses Modérateurs et ses Membres qui ont suivi et guidé mes chantiers,
- Mon épouse pour ses prises de vidéo,
- Mon fils qui m'a aidé à créer la structure de ce site.

Voici ces maquettes, certaines sont en cours de constrution ou en projet :
- Le Golden Hind de Francis Drake,
- L'Hermione de Latouche-Tréville, (passager célèbre : La Fayette)
- Persée une goélette à la "Grande Pêche".
- Galéa une tentative de mécanisation d'une galère vanitienne.
- Le Pourquoi-Pas ? du commandant Jean-Baptiste Charcot, explorateur polaire.
- Le Bluenose II goélette à la "Grande Pêche" puis à la "Grande Course".
- L'Astrolabe (en projet) du Lieutenant de Vaisseau DUPEYRREY, explorateur scientifique.

Le Golden Hind     de l'Anglais Francis Drake

    Juste après les grandes découvertes des Portugais, des Espagnols et autres courageux explorateurs et avanturiers, Magellan, désireux de trouver lui aussi la route des épices par l'Ouest, avait découvert (1519-1521) son fameux détroit et fait, ou presque, le premier tour du monde. Le pauvre est mort en route mais un de ses bateaux commandé par Juan Sebastián Elcano est revenu à bon port.

    75 ans plus tard, Francis Drake, avide de richesses et de gloire, convainc sa reine, Elisabeth 1^er, de lui laisser entreprendre une expédition pleine de promesses. Elle s'en défend, puis accepte.

    Et voila Drake parti sur l'ex Pelikan rebaptisé Golden Hind. Le Pirate (ou Corsaire, c’est selon) remplit ses cales d'or et de richesses le long des côtes Ouest américaines, puis traverse le Pacifique pour éviter les Espagnols qui l'attendent au retour. Un dernier chargemnt de l'autre côté du monde, sur les côtes des épices, et s'en retourne sain et sauf vers sa Mère Patrie, où il est accueilli avec tous les honneurs. Il venait d'accomplir le deuxième tour de monde après Magellan. Voir la page du Golden Hind

L'Hermione      «Frégate de la liberté»    (Une frégate de 12).

    Un vent de liberté traverse l'Atlantique entre les peuples de France et d'Amérique
- En Amérique on marche vers l'indépendance,
- En France, on s'achemine vers la Révolution Française de 1789.

    Les tensions montent une fois encore entre la France et l'Angleterre.
Louis XVI et ses ministres de Sartine et de Castries décident de relancer une flotte de guerre susceptible de contrer la Royal Navy. Ils réactivent et développent les arsenaux français dont Rochefort où naîtra en 1779 l'Hermione de La Fayette (Commandant Latouche-Tréville).

    Deux siècles et demi plus tard, une équipe de bénévoles, enthousiastes et résolus, se lance dans la construction de sa réplique dont le premier grand voyage, en septembre 2014, sera pour l'Amérique !
Voir la page de l'Hermione

Persée     Une goélette à la grande pêche.

Les Goélettes sont de jolis bateaux :
        leur coque à la fois portante et profilée,
        leur voilure à la fois puissante et maniable,
en ont fait un bateau de travail pratique, efficace, rapide et sûr.

J'ai choisi de faire cette maquette pour son élégance mais aussi pour le souvenir de ces marins, Capitaines, Matelots, Mousses qui, au péril de leur vie, sont partis sur les bancs de Terre-Neuve et d'Islande, partagés entre la crainte et l'amour de la mer.

J'ai connu, mais pas assez et je le regrette, un des derniers Terre-neuva ; je pense à lui.
     Voir la page de «Persée»

Pourquoi Pas ? IV     Le trois mâts barque de commandant Charcot.

     Les XVème et XVIème siècles verront les grandes découvertes européennes des côtes de l'Afrique et de l'Amérique.
On peut penser que l'attrait de l'inconnu, l'intérêt pour les choses de la science ou le souhait d'une reconnaissance éternelle en étaient les prétextes. Ce serait oublier l'appétit de richesses ou de gloire des grands, et la perspective de énormes gains générés par le commerce des épices.
     Les routes par l'Ouest étant apparemment fermées, on se mit à chercher des passages vers les îles aux épices par le nord et par le sud du nouveau continent.

     Le Nord et le Sud ... des espaces encore inconnus.
     On s'en approchera par essais et découvertes successifs, mais il faudra attendre le XVIIIème, pour qu'on s'y intéresse vraiment et que l'   "objectif Pôles" soit inscrit à l'ordre du jour des comités scientifiques.
- 1774 James Cook cherche à toucher l'Antarctique, ...
- 1821-23 Edward Parry mène deux explorations dans le nord du Canada, ...
- 1893-96 Fridtjof Nansen se laisse prendre dans les glaces au nord du détroit de Béring, ...
- 1908 Frédéric Cook affirme avoir atteint le pôle Nord (?), ...
- 1925-30-36 Le commandant Charcot est nommé chef des Missions polaires , ...

Le Pourquoi-Pas ? Le Pourquoi-Pas ? IV de Charcot est un grand trois mâts barque. Il séduit par sa puissance et son histoire.
Construire sa maquette, c'était pour moi l'occasion de chercher à le mieux connaître, lui et la grande famille des explorateurs des pôles. Voir la page du «Pourquoi Pas ?» (en construction)

L'Astrolabe     Corvette de 380 tonneaux du Lieutenant de Vaisseau DUPEYRREY et du Capitaine de Vaisseau DUMONT DURVILLE.

     La préparation du cahier du Pourquoi Pas ? qui s'intéresse aux explorateurs des pôles et à leurs découvertes, m'a donné envie de connaître ceux qui, un jour, nous ont apporté ce qu'on appelle aujourd'hui nos possessions d'Outre-Mer, qu'elles soient anciennes ou encore bien actuelles.

Quand ? Comment ? par Qui ?
Que sont devenues ces terres attachées un jour à la France ?
     J'ai donc décidé d'«explorer» mes livres et Internet et j'ai réuni mes notes dans un cahier qui pourra s'attacher à un futur chantier de l'Astrolabe.

L'Astrolabe, initialement La Coquille, " Gabare-écurie pour 46 chevaux et 14 canons ", est devenue célèbre pour avoir porté DUMON D'URVILLE. Cet explorateur expert en botanique est connu, outre ses observations en matière de cartographie, de faune et de flore locale, pour sa découverte de la célèbre statue de la Vénus de Milo (130 AvJC), et pour avoir identifié le lieu du naufrage de La Pérouse en mer de corail.

Le cahier n'est pas terminé mais est suffisamment avancé pour présenter quelqu'intérêt
pour les curieux de nos richesses passées et présentes
et qui ont eu la patience de me suivre jusqu'ici.

Voir la page de «l'Astrolabe» (en construction)

Bluenose II    Goélette à la «Grande Pêche» transformée en yacht de course pour régates.

    Une de mes filles me disait qu'elle aurait aimer voir sur sa comode la coque fine d'un coursier de régate ...

    J'ai cherché les plans d'un bateau de renom, de construction en bois et non en résine comme les voiliers modernes, et qui illustre les grandes courses nautiques traditionnelles.     Je me suis arrêté sur le «Bluenose».

    La boite de construction «Billing Boats» nous le présente :

« Il a souvent été question du «Bluenose» dans l'histoire de la marine marchande et de la marine à voile.
« Il fut lancé en Nouvelle Ecosse en 1921.
« Il était initialement prévu comme bateau de pêche devant opérer au large de Teree Neuve, mais ses qualités de vitesse se manifestèrent rapidement et il gagnat toutes les courses classiques de la côte Est des Etats-Unis.
« Le bateau de pêche devint le plus rapide des yachts.
« Sa réputation fut telle qu'il fut gravé en éffigie sur la monnaie et on en fit même un timbre.
« Sa glorieuse carrière se termina en 1948 sur un récif proche de Haiti.
« Sa popularité toujours croissante permit de rassembler suffisamment de fonds pour une copie exacte en 1964, le Bluenose II.
« Depuis, ce bateau représente le symbole de beaux jours anciens.

Voir la page du «Bluenose II» (en construction)

Galéa      Une galère vénitienne.

     Les cours d'Histoire de la Marine, à l'UTLO*, ont évoqué à plusieurs reprises ces navires à longues et lourdes rames utilisés depuis l'antiquité jusqu'à un passé encore proche. J'aimais l'élégance de leurs lignes sur les portraits qu'on nous en faisait.
     L'idée d'une maquette navigante de galère a fait son chemin. J'étais intéressé par le mécanisme à réaliser. Je me suis lancé. Un chatier peut-être trop difficile pour mes faibles moyens techniques.
     Parallèlement, l'histoire de ces bateaux, la vie à bord des hommes enchaînés sur leur banc, les batailles, plus tard les bagnes ... J'ai réuni mes notes de cours et mes recherches personnelles dans un cahier,
le cahier de Galéa.
Chantier interrompu
en fin de construction du mécanisme des rames
Il pourra être repris ultérieurement.

Voir la page de «Galéa»
(*) UTLO : Université du Temps Libre d'Orléans

Mes réserves de plans pour d'éventuels autres projets

L'Aigle, Yacht impérial de Napoléon III (1857-1892)
Livre et Plans au 1/100ème
Collection archéologique navale française - ANCRE Oct 2022-

La Flore, dite Américaine - Frégate de 28 canons (Fin du XVIIIème)
Monographie et Plans au 1/78ème A.A.M.M.
Collection Musée de la Marine, Palais de Chaillot.

La Sirène, Fégate française (1775)
Monographie et Plans au 1/75ème - Modellismo COREL Milano

Le Jean Bart, Remorqueur de haute mer - Société de Remorquage et de Sauvetage du Nord - Dunkerque (1956)
Monographie et Plans au 1/100ème - A.A.M.M.

La Toulonnaise, Goélette à huniers de 8 canons de 18 (Lancée à Toulon 1823-1843)
Monographie et Plans au 1/75ème - A.A.M.M.

Mais aussi

La rédaction des " cahiers " attachés à la construction de mes maquettes m'a donné le goût de la recherche dans les divers supports d'information dont nous disposons aujourd'hui.

Elle m'a donné l'envie d'un peu plus d'Histoire,
d'histoire de la France et des Français, mais aussi des autres ...

J'ai découvert par hasard sur YouTube les séries de cours d'histoire de Jean-Michel DUFAYS, de la haute école Bruxelles-Brabant.         Passionnants !

J'ai commencé à les visioner et à étudier la 2èmme année.

Mes notes de cours sont rapportées dans le cahier :

«Cours d'histoire de Jean-Michel Dufays»
(Toujours en évolution)

Merci de votre visite.
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